Le groupe JCDecaux a appris par une dépêche de l’agence Reuter, diffusée ce jour à 16 h 23 GMT, que le parquet d’Anvers avait ouvert une enquête sur de possibles actes illégaux concernant sa filiale belge.
JCDecaux est présent dans la ville d’Anvers en tant que concessionnaire de mobilier urbain depuis 1978, dans le cadre d’un contrat avec la société de transport public de la ville d’Anvers pour l’installation d’abribus.
Depuis 1991, JCDecaux a conclu quatre contrats de mobilier urbain avec la ville d’Anvers. Tous ces contrats ont été conclus conformément aux procédures légales et réglementaires, avec décisions officielles du Collège des Bourgmestre et Echevins et approbation du Conseil Communal et des instances supérieures.
Le chiffre d’affaires réalisé par JCDecaux en Belgique dans l’activité mobilier urbain, s’est élevé à 27,4 millions d’euros, soit 1,7 % du chiffre d’affaires du Groupe en 2002.
Le groupe JCDecaux rappelle qu’il n’est pas dans sa politique de commenter les actions judiciaires en cours, mais se doit de réagir face aux accusations largement diffusées dans la presse.
Jean-Charles Decaux, Président du Directoire et co-Directeur Général, a déclaré : « Je tiens à affirmer que l’ensemble des contrats conclus avec la ville d’Anvers sont licites. Je démens formellement les accusations portées contre notre filiale belge. Je déplore qu’un possible amalgame puisse être fait entre les contrats conclus avec les autorités d’Anvers et l’existence d’une information judiciaire. Le Groupe se tient bien entendu à la disposition des instances judiciaires pour leur donner toute information complémentaire.»