JCDecaux SA (Euronext Paris : DEC), numéro un mondial de la communication extérieure, publie ce jour ses résultats pour le premier semestre 2020.
A la suite de l’application des normes IFRS 11 depuis le 1er janvier 2014 et IFRS 16 depuis 1er janvier 2019, et conformément aux recommandations de l’AMF, les données opérationnelles présentées ci-dessous sont ajustées :
- pour prendre en compte l’impact en proportionnel des sociétés sous contrôle conjoint, en ce qui concerne la norme IFRS 11,
- pour exclure l’impact IFRS 16 sur nos contrats de location « core business » (contrats de location d’emplacements destinés à des structures publicitaires hors contrats de location immobilière et de véhicules).
Merci de vous référer au paragraphe « Données ajustées » en pages 6 et 7 de ce communiqué pour la définition de ces données ajustées ainsi que pour la réconciliation avec les données IFRS.
Les valeurs figurant dans les tableaux sont généralement exprimées en millions d’euros. La somme des montants arrondis ou les calculs de variations peuvent présenter des écarts non significatifs par rapport aux valeurs reportées.
A l’occasion de la publication des résultats du premier semestre 2020,
Jean-Charles Decaux, Président du Directoire et Co-Directeur Général de JCDecaux, a déclaré :
«
Pendant la période de confinement lié à la Covid-19, la baisse historique temporaire des audiences urbaines et de transport ainsi que les graves incertitudes économiques inhérentes à cette crise ont amené les entreprises à immédiatement réagir et à réduire leurs investissements publicitaires dans une proportion sans précédent. Depuis les mesures de confinement levées, les audiences urbaines ont commencé à se redresser progressivement dans le Mobilier Urbain et dans l’Affichage alors que les audiences Transport demeurent encore très en retrait, notamment en aéroports.
Le chiffre d’affaires publicitaire n’a pour l’instant pas suivi le même rythme de reprise et nous constatons une différence importante entre les niveaux d’audience, qui sont dans certaines zones géographiques proches de ceux d’avant la Covid-19, et les niveaux de chiffre d’affaires qui ne reflètent pas encore la dynamique positive de retour des audiences urbaines.
Le chiffre d’affaires de notre Groupe recule de 766,9 millions d’euros pour atteindre 1 075,4 millions d’euros avec une baisse du chiffre d’affaires organique ajusté de -40,8 %, principalement au 2ème trimestre 2020 (-63,4%). Notre marge opérationnelle au 1er semestre 2020 diminue significativement à -61,8 millions d’euros. Si le Groupe a démarré l’année positivement, principalement dans le Mobilier Urbain (+3,9 % à fin février), sa performance a été sévèrement affectée par la pandémie de la Covid-19 à partir de mars. Des mesures immédiates et ciblées ont été prises sur les leviers opérationnels et financiers pour atténuer cette baisse et préserver notre cash, notamment, des ajustements de loyers, une gestion très rigoureuse des coûts, une réduction des investissements, un contrôle strict du besoin en fonds de roulement et l’annulation du dividende.
Notre chiffre d’affaires digital représente désormais 24,0 % du chiffre d’affaires du Groupe, en hausse de +10pb par rapport à la même période l’année dernière. Après une solide performance au 1er trimestre 2020, le chiffre d’affaires digital a diminué au 2ème trimestre 2020, pour afficher au 1er semestre 2020 une baisse de -41,3 %.
Nous avons continué à renforcer notre position de leader mondial en finalisant l’acquisition d’une participation minoritaire dans Clear Media Limited au sein d’un consortium d’investisseurs (dont Han Zi Jing, Président Directeur Général de Clear Media, Antfin (Hong Kong) Holding Limited et China Wealth Growth Fund III L.P.). Cette décision stratégique, conjuguée à la croissance structurelle à long terme de l’industrie de la communication extérieure en Chine permettra au Groupe de sortir de cette crise dans une position renforcée.
JCDecaux a obtenu la note maximale de AAA dans le classement « Responsabilité Sociale des Entreprises » de l’agence de notation Morgan Stanley Capital International (MSCI) pour la troisième année consécutive. Ce classement confirme la solidité des pratiques RSE et de la Stratégie Développement Durable déployée par JCDecaux depuis de nombreuses années et témoigne de sa résilience à long terme aux risques environnementaux, sociétaux et de gouvernance.
En ce qui concerne l’avenir, le marché mondial de la publicité demeure très volatile avec une faible visibilité. Compte tenu du risque de nouvelles vagues de la Covid-19 et de la mise en place de nouveaux confinements localement, donner une perspective pour le 3ème trimestre 2020 reste très difficile.
Enfin, je tiens à remercier l’ensemble de nos équipes dans le monde. Nos collaborateurs ont fait preuve d’un comportement exemplaire, d’un engagement et d’une solidarité hors du commun, dont des baisses de salaire, malgré les défis auxquels ils ont pu être confrontés, professionnellement et personnellement, tant pendant qu’après les périodes de confinement.
Dans un paysage des media de plus en plus fragmenté et de plus en plus digital, la communication extérieure et la communication extérieure digitale renforcent leur attractivité. En tant qu’entreprise de communication extérieure mondiale la plus digitalisée alliée à une nouvelle plateforme de vente à l’audience alimentée en données qualitatives, à notre portefeuille bien diversifié, à notre faculté à remporter de nouveaux contrats, à la solidité de notre structure financière et à la qualité de nos équipes dans le monde, nous considérons que nous sommes bien placés pour bénéficier du rebond. »
CHIFFRE D’AFFAIRES AJUSTÉ
Le chiffre d’affaires ajusté du premier semestre 2020 est en baisse de -41,6 % à 1 075,4 millions d’euros contre 1 842,3 millions d’euros au premier semestre 2019. En base organique (i.e. en excluant l’impact négatif lié à la variation des taux de change et l’effet négatif lié aux variations de périmètre), le chiffre d’affaires ajusté est en diminution de -40,8 %. La croissance du chiffre d’affaires publicitaire organique ajusté, hors ventes, locations et contrats d’entretien de mobilier urbain et de supports publicitaires, est de -42,4 % au premier semestre 2020.
Au deuxième trimestre, le chiffre d’affaires ajusté a baissé de -64,9 % à 351,9 millions d’euros, soit une croissance organique de -63,4 % par rapport au deuxième trimestre 2019. Le chiffre d’affaires publicitaire ajusté, hors ventes, locations et contrats d’entretien de mobilier urbain et de supports publicitaires, a décru de -65,7 % en organique au deuxième trimestre 2020.
Chiffre d’affaires ajustém€ | S1 2020 | S1 2019 | Variation 20/19 |
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| T1 | T2 | S1 | T1 | T2 | S1 | T1 | T2 | S1 |
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Mobilier Urbain | 325,5 | 154,4 | 479,9 | 344,3 | 446,3 | 790,6 | -5,5% | -65,4% | -39,3% |
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Transport | 281,7 | 141,2 | 423,0 | 368,0 | 409,0 | 777,0 | -23,4% | -65,5% | -45,6% |
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Affichage | 116,3 | 56,3 | 172,6 | 127,7 | 147,0 | 274,7 | -9,0% | -61,7% | -37,2% |
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Total | 723,6 | 351,9 | 1 075,4 | 840,0 | 1 002,3 | 1 842,3 | -13,9% | -64,9% | -41,6% |
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Croissance organique du chiffre d’affaires ajusté (a)
| Variation 20/19 |
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| T1 | T2 | S1 |
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Mobilier Urbain | -5,0% | -64,9% | -38,8% |
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Transport | -23,8% | -62,6% | -44,2% |
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Affichage | -9,5% | -61,1% | -37,1% |
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Total | -13,9% | -63,4% | -40,8% |
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(a) A périmètre et taux de change constantsChiffre d’affaires ajusté par zone géographiquem€ | S1 2020 | S1 2019 | Croissance publiée | Croissance organique(a) |
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Asie-Pacifique | 303,2 | 538,6 | -43,7% | -41,5% |
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Europe(b) | 283,9 | 472,9 | -40,0% | -40,6% |
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France | 189,2 | 300,6 | -37,1% | -37,1% |
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Reste du Monde | 108,2 | 208,3 | -48,0% | -44,5% |
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Royaume-Uni | 98,5 | 171,9 | -42,7% | -42,7% |
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Amérique du Nord | 92,5 | 150,0 | -38,3% | -39,8% |
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Total | 1 075,4 | 1,842,3 | -41,6% | -40,8% |
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(a) A périmètre et taux de change constants
(b) Hors France et Royaume-Uni
Merci de noter que les commentaires ci-dessous, relatifs aux zones géographiques, concernent l’évolution du chiffre d’affaires organique.
MOBILIER URBAIN
Le chiffre d’affaires ajusté du premier semestre 2020 est en baisse de -39,3 % à 479,9 millions d’euros, -38,8 % en organique, significativement impacté par la pandémie de la Covid-19. La pandémie a touché toutes les régions à des degrés divers, en fonction de la durée des confinements. Le Reste du Monde et l’Amérique du Nord sont les zones géographiques les plus impactées.
Au premier semestre, le chiffre d’affaires publicitaire organique ajusté, hors ventes, locations et contrats d’entretien de mobilier urbain, diminue de -41,7 % comparé au premier semestre 2019.
Au deuxième trimestre, le chiffre d’affaires ajusté a baissé de -65,4 % à 154,4 millions d’euros, soit une croissance organique de -64,9 % par rapport au deuxième trimestre de l’année dernière. Le Royaume-Uni et le Reste du Monde sont les régions les plus touchées. Alors que l’Amérique du Nord était positive au premier trimestre 2020, la région est devenue significativement négative au deuxième trimestre 2020.
Le chiffre d’affaires publicitaire organique ajusté, hors ventes, locations et contrats d’entretien de mobilier urbain, a décru de -69,1 % au deuxième trimestre 2020 par rapport au deuxième trimestre 2019.
TRANSPORT
Le chiffre d’affaires ajusté du premier semestre 2020 est en baisse de -45,6 % à 423,0 millions d’euros, -44,2 % en organique, significativement impacté par la pandémie de la Covid-19, reflétant une baisse significative des trafics passagers aériens et des usagers dans les systèmes de transport terrestres. L’Europe (incluant la France et le Royaume-Uni) et le Reste du Monde sont les régions les plus impactées.
Au deuxième trimestre, le chiffre d’affaires ajusté diminue de -65,5 % à 141,2 millions d’euros, soit une croissance organique de -62,6 % par rapport au deuxième trimestre de l’année dernière. L’Asie-Pacifique est la géographie la moins touchée.
AFFICHAGE
Le chiffre d’affaires ajusté du premier semestre 2020 baisse de -37,2 % à 172,6 millions d’euros, ‑37,1 % en organique, significativement impacté par la pandémie de la Covid-19. La pandémie a impacté toutes les régions à des degrés divers, en fonction de la durée des confinements. Le Royaume-Uni et l’Amérique du Nord sont les régions les plus touchées, malgré une performance positive à deux chiffres en Amérique du Nord au premier trimestre 2020.
Au deuxième trimestre, le chiffre d’affaires ajusté diminue de -61,7 % à 56,3 millions d’euros. En organique, le chiffre d’affaires ajusté baisse de -61,1 % comparé à la même période l’année dernière.
MARGE OPÉRATIONNELLE AJUSTÉE (1)
La pandémie de la Covid-19 avec ses mesures de confinement a eu un impact considérable sur notre activité et nos marges par segment. Bien que les mesures prises par le Groupe pour flexibiliser sa structure de coûts aient permis d’absorber 52 % de la baisse de chiffre d’affaires, au premier semestre 2020, la marge opérationnelle ajustée du Groupe diminue de -120,2 % à ‑61,8 millions d’euros contre 306,4 millions d’euros au premier semestre 2019. La marge opérationnelle ajustée représente ‑5,7 % du chiffre d’affaires, soit 2 230 points de base de moins que l’année dernière.
| S1 2020 | S1 2019 | Variation 20/19 |
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| m€ | % du CA | m€ | % du CA | Variation (%) | Taux de marge (pb) |
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Mobilier Urbain | (20,6) | -4,3% | 176,1 | 22,3% | -111,7% | -2 660pb |
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Transport | (11,3) | -2,7% | 107,2 | 13,8% | -110,5% | -1 650pb |
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Affichage | (30,0) | -17,4% | 23,1 | 8,4% | -229,7% | -2 580pb |
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Total | (61,8) | -5,7% | 306,4 | 16,6% | -120,2% | -2 230pb |
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Mobilier Urbain : Au premier semestre 2020, la marge opérationnelle ajustée diminue de -111,7 % à -20,6 millions d’euros. En pourcentage du chiffre d’affaires, la marge opérationnelle ajustée baisse de -2 660 points de base à -4,3 % par rapport au premier semestre 2019.
Transport : Au premier semestre 2020, la marge opérationnelle ajustée diminue de -110,5 % à ‑11,3 millions d’euros. En pourcentage du chiffre d’affaires, la marge opérationnelle ajustée baisse de -1 650 points de base à -2,7 % par rapport au premier semestre 2019.
Affichage : Au premier semestre 2020, la marge opérationnelle ajustée diminue de -229,7 % à ‑30,0 millions d’euros. En pourcentage du chiffre d’affaires, la marge opérationnelle ajustée baisse de -2 580 points de base à -17,4 % par rapport au premier semestre 2019.
RÉSULTAT D’EXPLOITATION AJUSTÉ (2)
Au premier semestre 2020, le résultat d’exploitation ajusté avant charges de dépréciation diminue de -289,9 %, et s’établit à -258,5 millions d’euros, contre 136,1 millions d’euros au premier semestre 2019. Il représente -24,0 % du chiffre d’affaires, soit 3 140 points de base de moins qu’au premier semestre 2019 (7,4 %). La baisse est principalement due à la détérioration de la marge opérationnelle et, dans une moindre mesure, à l’augmentation des dotations aux amortissements et provisions, nets des reprises, en ligne avec nos investissements liés aux gains de nouveaux contrats significatifs et au digital au cours des 2 dernières années, ainsi que les actifs incorporels issus de l’allocation du prix d’achat d’APN Outdoor réalisée au deuxième semestre 2019. La consommation de pièces détachées de maintenance au premier semestre 2020 évolue en ligne avec la baisse d’activité.
Une dépréciation des actifs corporels et incorporels de -14,0 millions d’euros et une reprise de provisions pour perte à terminaison de +1,4 millions d’euros ont été comptabilisées au premier semestre 2020 (une dépréciation des actifs corporels et incorporels de -0,1 million d’euros et une reprise de provisions pour perte à terminaison de +3,2 millions d’euros avaient été comptabilisées au premier semestre 2019). Une charge de dépréciation sur le goodwill de -48,0 millions d’euros a été enregistrée au premier semestre 2020 en lien avec l’activité Affichage dans le Reste du Monde alors qu’aucune charge de dépréciation ne l’avait été au premier semestre 2019.
Le résultat d’exploitation ajusté après charges de dépréciation est en baisse de -329,3 % à ‑319,2 millions d’euros comparé à 139,2 millions d’euros au premier semestre 2019.
RÉSULTAT FINANCIER(3)
Au premier semestre 2020, les charges d’intérêts sur la dette de loyer IFRS 16, sont de ‑68,3 millions d’euros contre -83,3 millions d’euros au premier semestre 2019, une variation de 15,0 millions d’euros, venant principalement de l’effet mécanique de l’avancement des contrats.
Au premier semestre 2020, les autres charges financières nettes, hors IFRS 16 sont de ‑14,2 millions d’euros contre -12,7 millions d’euros au premier semestre 2019, cette variation limitée à -1,5 million d’euros correspondant principalement aux charges financières en lien avec l’émission obligataire d’1 milliard d’euros en avril 2020.
SOCIÉTÉS MISES EN ÉQUIVALENCE
Au premier semestre 2020, le résultat des sociétés mises en équivalence est de -14,6 millions d’euros, en baisse par rapport au premier semestre 2019 (à 38,4 millions d’euros), leur activité ayant été négativement impactée par la pandémie de la Covid-19.
RÉSULTAT NET PART DU GROUPE
Au premier semestre 2020, le résultat net part du Groupe avant charges de dépréciation diminue de -313,8 % et s’établit à -199,0 millions d’euros, contre 93,1 millions d’euros au premier semestre 2019, en raison des impacts détaillés précédemment et à un impact fiscal positif de 43,8 millions d’euros en ligne avec le résultat avant impôt négatif.
Après l’impact des charges de dépréciation, le résultat net part du Groupe diminue de -365,6 % à ‑254,9 millions d’euros comparé à 96,0 millions d’euros au premier semestre 2019.
INVESTISSEMENTS AJUSTÉS
Au premier semestre 2020, les investissements nets ajustés (acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles, nettes des cessions) ont été significativement ajustés à la baisse de ‑38,1 % de 136,6 millions d’euros au premier semestre 2019 à 84,5 millions d’euros. Les investissements pour poursuivre la digitalisation dans les emplacements premium et pour déployer notre plateforme de vente programmatique ont été maintenus.
CASH-FLOW DISPONIBLE AJUSTÉ (4)
Au premier semestre 2020, le cash-flow disponible ajusté est de 69,5 millions d’euros comparé à ‑7,8 millions d’euros au premier semestre 2019, malgré une baisse de nos flux opérationnels. Cette hausse est principalement due à une baisse significative de nos besoins en fonds de roulement avec une gestion serrée des encaissements et des paiements, et à une diminution des investissements sur la période.
DIVIDENDE
Le 25 mars 2020, JCDecaux a annoncé le retrait de sa proposition de dividende au titre de l’exercice 2019 afin de renforcer sa liquidité et son bilan, ainsi que sa flexibilité financière en réponse à la crise mondiale sans précédent causée par la pandémie de la Covid-19.
DETTE NETTE (5)
La dette nette au 30 juin 2020 est en baisse par rapport à 1 316,2 millions d’euros au 30 juin 2019 à 1 178,6 millions d’euros grâce à des mesures prises par le Groupe pour compenser la baisse de chiffre d’affaires et pour préserver le cash.
DROITS D’USAGE & DETTES DE LOYERS, IFRS 16
Les droits d’usage, IFRS 16 au 30 juin 2020 sont de 3 543,2 millions d’euros comparés à 3 958,5 millions d’euros au 31 décembre 2019, soit une baisse principalement liée à l’amortissement des droits d’utilisation au cours de la période nette des droits d’usage des nouveaux contrats et renouvellements.
Les dettes de loyers, IFRS 16 ont baissé de -440,4 millions d’euros, passant de 4 596,5 millions d’euros au 31 décembre 2019 à 4 156,1 millions d’euros au 30 juin 2020, la baisse des dettes de loyers correspondant à des loyers payés et renégociés au cours de la période.
DONNÉES AJUSTÉES
La norme IFRS 11, applicable depuis le 1er janvier 2014, conduit à retenir la méthode de la mise en équivalence des sociétés sous contrôle conjoint.
La norme IFRS 16, applicable depuis le 1er janvier 2019, conduit à reconnaitre au bilan, pour les contrats de location, une dette de location pour les loyers fixes contractuels en contrepartie d’un droit d’usage à l’actif amorti sur la durée du contrat. Au compte de résultat, la charge de loyer fixe est remplacée par l’amortissement de l’actif en résultat d’exploitation, sous la marge opérationnelle, et une charge d’intérêt sur la dette de loyer en résultat financier, sous le résultat d’exploitation. La norme IFRS 16 est sans impact sur les paiements cash mais le remboursement du principal de la dette de loyer est classé en flux de financement.
Toutefois, afin de refléter la réalité opérationnelle du Groupe et la lisibilité de notre performance, les données opérationnelles du reporting de gestion opérationnelle du Groupe, sur lequel s’appuient les dirigeants pour suivre l’activité, allouer les ressources et mesurer la performance continuent :
- D’intégrer proportionnellement les données opérationnelles des sociétés sous contrôle conjoint ;
- D’exclure l’impact IFRS 16 sur nos contrats de location « core business » (contrats de location d’emplacements destinés à des structures publicitaires hors contrats de location immobilière et de véhicules).
Pour le compte de résultat, il s’agit de tous les agrégats jusqu’au résultat d’exploitation. Pour le tableau de flux de trésorerie, il s’agit de tous les agrégats jusqu’au cash-flow disponible.
En conséquence, conformément à IFRS 8, l’information sectorielle intégrée aux états financiers est en ligne avec cette information interne, et la communication financière externe du Groupe s’appuie donc sur cette information financière opérationnelle. L’information financière et les commentaires sont donc basés sur des données « ajustées », comparables aux données historiques, qui sont systématiquement réconciliées avec les états financiers IFRS.
Au premier semestre 2020, les impacts des normes IFRS 11 et IFRS 16 sur nos agrégats ajustés sont de :
- -106,9 millions d’euros pour la norme IFRS 11 sur le chiffre d’affaires ajusté (-190,9 millions d’euros pour la norme IFRS 11 au premier semestre 2019) ; le chiffre d’affaires IFRS est donc de 968,6 millions d’euros (1 651,4 millions d’euros au premier semestre 2019).
- -11,2 millions d’euros pour la norme IFRS 11 et 567,3 millions d’euros pour la norme IFRS 16 sur la marge opérationnelle ajustée (-53,5 millions d’euros pour la norme IFRS 11 et 567,6 millions d’euros pour la norme IFRS 16 au premier semestre 2019) ; la marge opérationnelle IFRS est donc de 494,3 millions d’euros (820,5 millions d’euros au premier semestre 2019).
- 1,0 million d’euros pour la norme IFRS 11 et 105,9 millions d’euros pour la norme IFRS 16 sur le résultat d’exploitation ajusté avant charges de dépréciation (-40,9 millions d’euros pour la norme IFRS 11 et 107,7 millions d’euros pour la norme IFRS 16 au premier semestre 2019) ; le résultat d’exploitation avant charges de dépréciation IFRS est donc de -151,6 millions d’euros (202,9 millions d’euros au premier semestre 2019).
- 1,0 million d’euros pour la norme IFRS 11 et 105,9 millions d’euros pour la norme IFRS 16 sur le résultat d’exploitation ajusté après charges de dépréciation (-40,9 millions d’euros pour la norme IFRS 11 et 107,7 millions d’euros pour la norme IFRS 16 au premier semestre 2019) ; le résultat d’exploitation après charges de dépréciation IFRS est donc de -212,3 millions d’euros (206,0 millions d’euros au premier semestre 2019).
- 3,5 millions d’euros pour la norme IFRS 11 sur les investissements ajustés (5,5 millions d’euros pour la norme IFRS 11 au premier semestre 2019) ; les investissements IFRS sont donc de ‑81,0 millions d’euros (-131,1 millions d’euros au premier semestre 2019).
- -12,8 millions d’euros pour la norme IFRS 11 et 329,6 millions d’euros pour la norme IFRS 16 sur le cash-flow disponible ajusté (-1,0 million d’euros pour la norme IFRS 11 et 554,1 millions d’euros pour la norme IFRS 16 au premier semestre 2019) ; le cash-flow disponible IFRS est donc de 386,3 millions d’euros (545,3 millions d’euros au premier semestre 2019).
Une réconciliation complète entre les données ajustées et les données IFRS est disponible page 10 de ce communiqué.
NOTES1. Marge opérationnelle : Chiffre d’affaires diminué des coûts directs d’exploitation (hors pièces détachées de maintenance) et des coûts commerciaux, généraux et administratifs.2. Résultat d’exploitation : Marge opérationnelle diminuée des dotations aux amortissements et provisions nettes, des pertes de valeur des goodwill, des pièces détachées de maintenance et des autres charges et produits opérationnels.3. Résultat financier : Hors impact de charges nettes d’actualisation et de revalorisation des dettes sur engagements de rachat de minoritaires (-0,2 million d’euros au premier semestre 2020 et -2,5 millions d’euros au premier semestre 2019).4. Cash-flow disponible : Flux net des activités opérationnelles diminué des acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles, nettes des cessions.5. Dette nette : Dette nette de la trésorerie gérée diminuée des découverts bancaires excluant les impacts non-cash IAS 32 (dettes sur engagements de rachat de minoritaires) et incluant les impacts non-cash IFRS 9 (sur la dette et les instruments financiers de couverture) et excluant les dettes locatives, IFRS 16.DÉFINITION DE LA CROISSANCE ORGANIQUE
La croissance organique du Groupe correspond à la croissance du chiffre d’affaires ajusté hors effet de change et variation de périmètre. L’exercice de référence est inchangé par rapport aux données publiées, et la croissance organique est calculée en appliquant les taux de change moyens de l’exercice précédent au chiffre d’affaires de l’exercice en cours et en prenant en compte les variations de périmètre prorata temporis, mais en incluant les variations de chiffre d’affaires liés aux gains de nouveaux contrats et aux pertes de contrats précédemment en portefeuille.
m€ | | T1 | T2 | S1 |
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| | | | |
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CA ajusté 2019 | (a) | 840,0 | 1 002,3 | 1 842,3 |
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CA IFRS 2020 | (b) | 658,2 | 310,4 | 968,6 |
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Impacts IFRS 11 | (c) | 65,4 | 41,5 | 106,9 |
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CA ajusté 2020 | (d) = (b) + (c) | 723,6 | 351,8 | 1 075,4 |
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Impacts de change | (e) | 1,7 | 8,0 | 9,7 |
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CA ajusté 2020 aux taux de change 2019 | (f) = (d) + (e) | 725,3 | 359,9 | 1 085,2 |
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Variation de périmètre | (g) | (2,3) | 7,0 | 4,7 |
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CA organique ajusté 2020 | (h) = (f) + (g) | 723,0 | 366,8 | 1 089,8 |
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Croissance organique | (i) = (h) / (a) | -13,9% | -63,4% | -40,8% |
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m€ | Impact des taux de change au 30 juin 2020 |
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| |
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BRL | 4,4 |
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AUD | 3,4 |
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HKD | (1,5) |
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USD | (2,2) |
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Autres | 5,6 |
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| |
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Total | 9,7 |
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Taux de change moyen | S1 2020 | S1 2019 |
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BRL | 0,1848 | 0,2303 |
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AUD | 0,5961 | 0,6249 |
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HKD | 0,1169 | 0,1129 |
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USD | 0,9074 | 0,8851 |
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Prochaines informations :
Chiffre d’affaires du 3ème trimestre 2020 : 5 novembre 2020 (après marché) |
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Déclarations de nature prévisionnelle
Ce communiqué peut contenir certaines déclarations de nature prévisionnelle. Ces déclarations ne sont pas des garanties quant à la performance future de la Société. Bien que la Société estime que ces déclarations reposent sur des hypothèses raisonnables à la date de publication du présent communiqué, elles sont par nature soumises à des risques et incertitudes, pouvant donner lieu à un écart entre les chiffres réels et ceux indiqués ou induits dans ces déclarations.
Ces risques et incertitudes incluent notamment les risques décrits dans le document de référence déposé par la Société auprès de l’Autorité des Marchés Financiers.
Les investisseurs et les détenteurs de valeurs mobilières de la Société peuvent obtenir copie de ce document de référence auprès de l’Autorité des Marchés Financiers sur le site web
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www.jcdecaux.com.
La Société n’a pas l’obligation et ne prend pas l’engagement de mettre à jour ou de réviser les déclarations de nature prévisionnelle.
RÉCONCILIATION ENTRE LES DONNÉES AJUSTÉES ET LES DONNÉES IFRSCompte de résultat | S1 2020 | S1 2019 |
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m€ | Ajusté | Impact des sociétés sous contrôle conjoint | Impact IFRS 16 des sociétés contrôlées (1) | IFRS | Ajusté | Impact des sociétés sous contrôle conjoint | Impact IFRS 16 des sociétés contrôlées (1) | IFRS |
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Chiffre d’affaires | 1 075,4 | (106,9) | - | 968,6 | 1 842,3 | (190,9) | - | 1 651,4 |
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Charges d’exploitation nettes | (1 137,3) | 95,7 | 567,3 | (474,3) | (1 535,9) | 137,4 | 567,6 | (830,9) |
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Marge opérationnelle | (61,8) | (11,2) | 567,3 | 494,3 | 306,4 | (53,5) | 567,6 | 820,5 |
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Pièces détachées de maintenance | (12,7) | 0,4 | - | (12,2) | (17,6) | 0,6 | - | (17,0) |
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Amortissements et provisions (nets des reprises) | (177,9) | 12,4 | (461,7) | (627,2) | (155,1) | 11,7 | (501,7) | (645,1) |
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Autres produits et charges opérationnels | (6,1) | (0,6) | 0,2 | (6,5) | 2,4 | 0,3 | 41,8 | 44,5 |
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Résultat d’exploitation avant charges de dépréciation | (258,5) | 1,0 | 105,9 | (151,6) | 136,1 | (40,9) | 107,7 | 202,9 |
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Charges nettes de dépréciation (2) | (60,6) | - | - | (60,6) | 3,1 | - | - | 3,1 |
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Résultat d’exploitation après charges de dépréciation | (319,2) | 1,0 | 105,9 | (212,3) | 139,2 | (40,9) | 107,7 | 206,0 |
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(1) Impact IFRS 16 sur les loyers core business des sociétés contrôlées.
(2) Y compris dépréciation de l’actif net des sociétés sous contrôle conjoint.
Tableau de flux de trésorerie | S1 2020 | S1 2019 |
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m€ | Ajusté | Impact des sociétés sous contrôle conjoint | Impact IFRS 16 des sociétés contrôlées (2) | IFRS | Ajusté | Impact des sociétés sous contrôle conjoint | Impact IFRS 16 des sociétés contrôlées (1) | IFRS |
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Flux opérationnels nets des coûts de maintenance | (151,7) | 9,6 | 365,1 | 223,0 | 191,0 | 0,6 | 520,7 | 712,3 |
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Variation du besoin en fonds de roulement | 305,7 | (25,9) | (35,6) | 244,3 | (62,2) | (7,1) | 33,4 | (35,9) |
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Flux nets des activités opérationnelles | 154,0 | (16,3) | 329,6 | 467,3 | 128,8 | (6,5) | 554,1 | 676,4 |
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Investissements | (84,5) | 3,5 | - | (81,0) | (136,6) | 5,5 | - | (131,1) |
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Cash-flow disponible | 69,5 | (12,8) | 329,6 | 386,3 | (7,8) | (1,0) | 554,1 | 545,3 |
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(1) Impact IFRS 16 sur les loyers core et non-core business des sociétés contrôlées.